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Les marchés refusent de voir un risque dans l'élection présidentielle
information fournie par Le Revenu 14/04/2022 à 10:55

Les programmes de Marine Le Pen et d'Emmanuel Macron s'opposent sur la plupart des sujets économiques. Mais pour l'heure, ces incertitudes n'inquiètent pas les investisseurs, persuadés que l'actuel locataire de l'Élysée conservera son poste. (© AFP)

Les programmes de Marine Le Pen et d'Emmanuel Macron s'opposent sur la plupart des sujets économiques. Mais pour l'heure, ces incertitudes n'inquiètent pas les investisseurs, persuadés que l'actuel locataire de l'Élysée conservera son poste. (© AFP)

Alors que s’ouvre la saison des résultats trimestriels, propice aux ajustements de perspectives des entreprises, les marchés restent inquiets du tempo de resserrement des taux des banques centrales.

À neuf jours du second tour des élections présidentielles françaises entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, l’heure n’est pas – encore ? - aux grosses cotes. La prime de risque liée à une défaite de l’hôte actuel de l’Élysée s’est même dégonflée ces derniers jours.

Certes, au premier tour, jamais les partis aux franges du spectre politique français n’avaient rassemblé autant de suffrages. Mais, sur des marchés habitués à donner un prix au risque et rétifs à l’incertitude, l’hypothèse d’une victoire de la candidate du Rassemblement national apparaît, au gré des sondages sur les intentions de vote pour le 24 avril, improbable.

Détente sur les «spreads»

Le taux d’intérêt de l’emprunt d’État français à 10 ans est certes au plus haut depuis 2014, autour de 1,35%, mais cette progression, irrésistible et lourde d’enjeux à moyen terme, ne s’accompagne pas d’une défiance propre à l’Hexagone. La remontée touche également la dette américaine et allemande, avec un bund au plus haut depuis 2015.

Signe principal d’une absence de craintes face à l’inconnue électorale, l’écart de taux (spread) entre la dette allemande et française s’est resserré ces

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14 commentaires

  • 14 avril 14:04

    Pendant les 5 dernières années, la ou les catastrophes sociales (APL, gilets jaunes) ou financières (pandémie et dettes de la France, déficit commercial de la balance des paiements, appauvrissement des classes moyennes et des plus faibles devant une inflation galopante...) ou immigration illégale (migrants, "mineurs" isolés), on les déjà eues donc que pourrait-il faire de pire?


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